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Hilarité dans les T'ien Chan

Vous voulez rire un peu ? Ecoutez

Levillagestalesurunh_2

Pardonnez la qualité mais c'est un enregistrement d'enregistrement...

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République islamique d'Iran

_mg_3802bd_1Depuis Téhéran, nous avons traversé le nord de la République islamique pour nous rendre au Turkménistan. Un accueil inouï des Iraniens. Invitations à déjeuner, à dîner, à dormir. C'en était presque comique. Là-bas il semble que l'étranger soit roi. Nous avions l'impression d'être les premiers touristes qu'ils aient à se mettre sous la dent depuis longtemps. Et cette fierté aussi, que l'on ressentait nettement chez eux, à s'afficher avec des " occidentaux ". L'un d'eux nous a expliqué que si les iraniens étaient accueillants à ce point avec l'étranger, c'était pour faire pendant à leur gouvernement, pour montrer que le peuple iranien n'était pas comme son gouvernement.

Notre plus grande surprise (et fou-rire), a été à Gorgan, une petite ville du Nord, lorsque nous sommes entrés dans un cybercafé pour demander un renseignement. Sans autre forme de procès, le patron et deux de ses amis ont abandonné leur clients, nous ont fait signe de les suivre, ont appelé un taxi et nous ont conduits à notre destination. Nous étions en bonne escorte ! Le tout sans parole ou presque. Puis ils ont réglé le taxi, refusant énergiquement que nous payions.

Même les commerçants étaient réticents à nous faire payer ! Jusqu'au patron d'un grand hôtel de Mashad qui nous invita pour notre prochain séjour : " Vous serez mes hôtes." Et Ali, rencontré par hasard, qui ne voulait plus nous quitter. Il semblait sur le point de pleurer lors des séparations. Il avait vainement insisté pour que nous venions dormir chez lui. Il s'était démené pour passer dans son village en notre compagnie. Il voulait être vu avec nous. Oui, très déroutant tout ça.

Malheureusement j'ai fait peu de photos. Sans doute l'ambiance extrêmement lourde et pesante pour une femme. Je n'avais qu'une seule envie : arracher ce voile qui me tenait chaud et entravait mes mouvements et passer rapidement mon chemin...

Musique !

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Tashkent la douce

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Un an après... J'ai retrouvé Tashkent et sa lumière blanche, toujours aussi douce et fascinante... Ses habitants... paisibles, amicaux et accueillants. Tashkent, plaisir des yeux, des ballades, des rencontres... Tashkent... onirique... Le temps de refaire des visas pour l'Iran et le Turkménistan, j'y ai passé dix jours.

Voir l'album photos en écoutant YulduzUsmonova, la reine de la variété ouzbek, que l'on entend sur tous les bazars d'Asie centrale, de Kashgar à Achgabad en passant par Tashkent.

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Retour du Turkménistan

_mg_3481bdDe Téhéran à Tashkent puis de Tashkent à Téhéran, via le Turkménistan. Plus de 5000 km parcourus en voiture, en car, en train de nuit et en avion. Au total un mois de voyage. Objectif : passer un maximum de temps au Turkménistan, dictature où n'ont pas le droit d'entrer les journalistes, à moins de passer par les " agences touristiques " obligatoires.  Résultat : dix jours au Turkménistan, en visa de transit, en deux traversées.

Voir l'album de photos

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La montagne magique

Suisse

290805_0245bd_1Nous l'écoutions parler, un peu hébétés, assis au bar de l'hôtel Eiger à Grindelwald. Jasmin avait l'air exténué et pourtant débordait d'énergie. Le cheveu blond en bataille, le tee-shirt trop moulant, elle semblait presque avoir disjoncté et, bien que nous n'ayions fait sa connaissance que cinq minutes plus tôt, elle nous amusait déjà par ses envolées lyriques sur les montagnes de sa région. Des montagnes qui, elle nous le jurait, n'étaient pas comme toutes les autres montagnes. Oui elle l'admettait, cela pouvait paraître idiot de dire cela, mais c'était vrai, nous verrions bien nous-mêmes. C'était... elle ne savait comment dire... un décor de théâtre... des montagnes presque... vivantes... Non elle n'arrivait pas à nous l'expliquer mais nous verrions bien !

Je tentai à plusieurs reprises d'amener la conversation sur le 290805_0146bdsujet qui m'intéressait, l'objet de notre reportage, les Japonais en Suisse, mais rien à faire, elle revenait toujours à son obsession. " Ici, les montagnes ont vraiment un caractère. " J'avais mis ça sur le compte de sa grande fatigue et de son état manifestement euphorique. Elle avait en effet passé la journée à s'occuper de 400 hélitreuillages pour des touristes qu'il avait fallu évacuer de Grindelwald, restée coupée du monde quatre jours durant.

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Exposition : " Au village, dans les Tian Shan "

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Les Tian Shan, ou Monts Célestes, s'élèvent à plus de 7000 mètres d'altitude et s'étendent aux confins de la Chine et du Kirghizstan. La région de Naryn, au coeur du Kirghizstan, se trouve sur l'ancienne route de la Soie. Sur un haut plateau, à 3000 mètres d'altitude, un village, situé à l'écart des routes, semble comme abandonné du reste du monde. Jamais on n'y voit d'étranger. Les rares touristes s'arrêtent à Naryn, le chef-lieu, à une cinquantaine de kilomètres. Des traditions étonnantes, comme le vol de l'épouse ou le sacrifice du cheval, ont été préservées en ce territoire oublié.

Les Kirghizes, peuple semi-nomade, ont été sédentarisés par les soviétiques en 1917. Ce village de 1800 habitants a été construit à la hâte par les Russes dans les années 30. Longues pistes de terre rectilignes, maisons aux toits en tôle, pas de " place du village ". On s'y déplace encore à cheval. Pas d'eau courante. Certaines maisons n'ont pas l'électricité et seules une douzaine d'entre elles possèdent un téléphone. Les ordures sont recyclées individuellement par chaque famille, et les toilettes consistent en un trou entouré de trois planches au fond d'un champ.

Après la chute de l'Union soviétique, en 1991, le Kirghizstan est devenu indépendant. Un choc économique pour le pays qui n'y était pas préparé et un grand sentiment d'abandon aussi. Depuis, ce village vit en quasi autarcie et sa population survit tant bien que mal. Le Kirghizstan est devenu l'un des pays les plus pauvres au monde. La majorité des hommes se sont trouvés au chômage du jour au lendemain. Certains sont partis vivre à Bichkek, la capitale, à une journée de route de là, avec leur famille, dans l'espoir de trouver un travail. D'autres ont dû s'exiler plus loin encore, en Russie. Les plus chanceux n'ont trouvé que des emplois subalternes. C'est ainsi que d'anciens ingénieurs sont aujourd'hui gardiens de nuit dans la capitale. Au village, le kolkhoze a fermé, la station météorologique aussi, toutes les terres ont été redistribuées. Seule richesse des habitants : leur troupeau et un lopin de terre où ils cultivent des pommes de terres qui constituent l'essentiel de leur alimentation. C'est avec l'argent d'une partie de la récolte qu'ils achètent les produits de première nécessité : sel, sucre, huile...

Seul commerce du village, une petite épicerie où l'on trouve bonbons, biscuits, tablettes de chocolat, sodas et bouteilles de vodka. De l'époque soviétique, il ne reste que l'école et l'administration - le taux d'alphabétisation est de 99 %. Une petite mosquée à la coupole d'argent étincelante a récemment fait son apparition.

Les habitants ne se plaignent jamais et restent très dignes. Les visages sont épanouis et souriants, les regards vifs. Un lien social extrêmement fort permet à cette communauté de tenir. Les apparences sont sauves, même si la gaieté n'est pas là.

Ces photos ont été réalisées entre octobre et novembre 2004, à l'occasion d'une série de reportages pour la presse écrite.

Exposition du 22 septembre au 31 décembre 2005

au restaurant le Vin des Rues

21 rue Boulard

75014 Paris

M° Denfert-Rochereau

Vernissage jeudi 22 septembre 2005 de 18 à 20 heures

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Les nuits du Caire

L'attentat à mon arrivée

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7 avril 2005. La nuit tombe déjà lorsque mon avion atterrit. Matteo m'attend. C'est un ami qui vit au Caire. Dans le taxi, la nouvelle tombe, via son téléphone portable : un attentat vient de se produire à Khan Khalili. " C'est dans le vieux Caire, en plein quartier touristique ", me précise Matteo.

Au Caire, tout semble normal, rien n'indique qu'une bombe a explosé. J'aimerais me faire une idée de l'ampleur de l'événement. Nous apprenons que des touristes ont été tués. Combien de morts ? Dix peut-être. Mais personne sur place n'est capable de nous renseigner. C'est via l'Europe et grâce au téléphone que nous obtenons quelques informations. Je propose à Matteo d'y aller afin de nous rendre compte de la réalité.

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Exposition : Le Caire, instants volés

Danslesruesdemokattam Il est un Caire qui se cache, un Caire qui veut taire sa misère, un Caire qui reste à l'écart des circuits touristiques. De Mokattam, la cité des ordures, aux cimetières, où vivent les moins riches, en passant par les banlieues populaires, où l'étranger est dévisagé, ces îlots, mis bout à bout, constituent une importante superficie de la mégalopole.

Nombreux sont ceux qui m'ont reproché : " Pourquoi tu photographies ça ? Pourquoi tu ne montres pas les pyramides ? " Ils savent... ils ont lu certains reportages... ils ont vu leur dignité injustement atteinte... D'autres ont tenté de m'interdire de prendre des photos. Au nom de quoi ? Il faut séduire, négocier. Parfois, on frise l'émeute. D'autres encore se sont prêté gaiement au jeu des photos, les séances dégénérant souvent en fous rires.

Comment leur expliquer ma fascination pour les nuits envoûtantes dans les cimetières, des nuits imprégnées de magie et de poésie, les soirs de zikhr (musique par laquelle entrent en transe les soufis), ou encore ma tendresse pour les enfants des rues en mal d'amour ?

Pour la première fois, j'ai regretté des clichés qui n'ont pas eu l'heur d'exister. Un nombre incalculable de photos perdues dans cette ambiance d'attentats et d'islamisme fanatique palpable. Pour la première fois je me suis résignée à traverser des endroits sublimes, appareil bien rangé dans sa sacoche, bouillant de ne pouvoir le sortir...

Cette exposition présente un condensé de ce que j'ai pu voler lors de mes différents reportages... Parfois, heureusement, j'ai pu travailler en toute quiétude, chaleureusement accueillie par un commerçant ou un artisan qui m'ouvrait grand sa porte et m'offrait un moment d'hospitalité, comme Khedre, par exemple, qui travaille sur les chantiers et que j'ai rencontré chez son beau-frère, le patron d'un fournil. Je pense aussi à Faten, petite fille des rues, et à son sourire magique. Onze ans à peine, cette petite reine avait compris que seul son sourire pourrait l'aider à survivre car il lui permettait de faire oublier ses haillons.

Exposition du 7 mai au 10 septembre 2005

au restaurant le Vin des Rues

21 rue Boulard

75014 Paris

Vernissage jeudi 12 mai à 18 heures

Voir les photos : http://sylvielasserre.blogs.com/photos/le_caire_instants_vols/index.html

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Kirghizstan : dans le massif des T'ien Chan

Tienchan La nuit tombe. La route à travers le Kazakhstan n'en finit plus. J'ai quitté Tashkent en Ouzbékistan ce matin. Je suis impatiente de découvrir Bichkek, la capitale du Kirghizstan, qu'Ella Maillart a baptisée « la ville-jardin ». Nous devons y passer deux ou trois jours avec Jarkyn, mon interprète kirghize, avant de partir pour la montagne et nous rendre dans son village. Lorsque nous arrivons enfin, sous une pluie battante, il fait nuit noire et je ne distingue pas grand-chose. Plutôt qu'une ville-jardin, Bichkek ressemble à une immense banlieue pavillonnaire. La seule différence, c'est qu'il y a du monde partout. Presque tous les hommes portent le kalpak, le fameux chapeau haut-de-forme en feutre blanc des Kirghizes. Les rues sont plongées dans l'obscurité faute d'éclairage public et sur les trottoirs cahoteux, une lampe de poche serait la bienvenue. Partout nous frôlons des ombres. Nous dînons rapidement dans une gargote d'un lagman, un plat à base de pâtes et de légumes, avant d'aller nous coucher.

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Lisbonne, retour vers le passé

Lisbonne Lisbonne aurait beaucoup changé. Lisbonne serait devenue la dernière capitale branchée après l'Exposition universelle de 1998 et son florilège de chantiers : une nouvelle gare, un nouveau pont, le Parc des Nations et… surtout les désormais fameux " docas ", ces anciens docks alignés au bord du Tage, aujourd'hui réhabilités et reconvertis en restaurants, bars et discothèques. Quinze ans. Quinze ans que je n'y étais pas revenue. C'est donc vaguement inquiète que je retournai vers la ville des poètes. Y retrouverais-je l'Alfama tel que je l'avais connu, avec ses ruelles où l'on faisait griller les sardines sur le pas de sa porte ? Y retrouverais-je les vieux tramways bringuebalant sur le pavé ? Y retrouverais-je l'ambiance propre à cette ville hors du temps et de l'espace, comme détachée du continent et à la dérive vers son glorieux passé ? Y retrouverais-je la ville blanche d'Alain Tanner ?

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